Candidat pour le Conseil d'Administration SmartCoop
Avez-vous déjà été engagé·e au sein de Smart (CA, Comité d’éthique, Smart in Progress, autres) ou avez-vous de l'expérience dans d'autre·s coopérative·s ?
J’ai participé à Smart in Progress, la Bigre rencontre, différentes activités organisées par la coopérative et à la vie de la coop, à des associations de quartiers, Maison de jeunes, etc.
Votre métier, votre activité :
Artiste plasticien.
Mon métier est multiple:
– Il y a la création d’œuvres sur toile, sur papier et en digital qui se présentent en galeries, en foires et en lieux d’exposition réels et virtuels.
– Il y a la création en espace public que j’investis par des fresques durables et éphémères, végétales et/ou peintes. Durant la période de confinement, suite au Covid, j’ai monté un collectif d’artistes, « @pARTerre », pour réaliser des immenses fresques éphémères à Bruxelles avec l’intention d’inciter et de pousser la réflexion sur l’espace public.
– Il y a la création participative et sociale avec les habitants d’un quartier donné ou les jeunes d’une association.
Récemment, je travaille sur un projet qui a pour but de rendre plus accessible ma création sur toile via l’impression de multiples et la réalisation de fresques en espace public qui s’y réfèrent.
Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?
Voici bientôt 15 ans que je travaille avec Smart. Je l’ai donc connue sous plusieurs facettes et elle me connait, également, sur différentes périodes de mon activité professionnelle.
Mon métier d’artiste est multidisciplinaire: fresque, appel à projet, scénographie, peinture sur toile ou sur tablette graphique, œuvre participative, consultance pour architectes, politiques ou artistes, performance, illustration, etc.
Depuis le début, l’ « activité » est l’outil informatique principal que j’utilise pour déclarer ces différentes facettes : ventes d’œuvres d’art, subsides, réalisations de fresques, encoder des notes de frais, engager des assistants ou des partenaires, etc.
C’est avec Smart que j’ai pu compter sur un accompagnement professionnel et administratif qui m’a grandement aidé dans le développement de mon rapport au marché de l’art et qui m’a permis d’obtenir (et conserver) le statut d’artiste.
J’habite dans le quartier où Smart a son siège social et je suis impliqué dans la vie de quartier via le comité de quartier, des activités organisées entre habitants, le parcours d’artistes et les contrats de quartier et de rénovation participatif.
Smart fait partie de cet univers de quartier, où je trouve dans l’espace de la coop un lieu pour des réunions et des rencontres, et un contexte de travail différent.
J’ai le point de vue d’un artiste qui a construit sa carrière professionnelle avec Smart, dans les meilleurs comme dans les pires moments.
Pourquoi vous présentez-vous au Conseil d’Administration ?
Pour mieux comprendre le fonctionnement de la coopérative.
Pour ancrer le lien entre les « jeunes » artistes et Smart face aux enjeux des nouveaux systèmes économiques (ultralibéralisme et ubérisation).
Pour inciter Smart à s’impliquer dans la vie locale que ce soit à Saint-Gilles, à Liège ou d’autres antennes.
Pour inciter Smart à s’impliquer plus politiquement dans les changement sociétaux et à être acteur des réponses du gouvernement.
Pour inciter Smart à suivre les nouveaux métiers du numérique : service en ligne, vente de NFT, d’œuvres d’art virtuelle, etc.
Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?
Je vois Smart comme un système économique innovant qui permet de répondre aux changements de notre société, et de contrer une ubérisation croissante, pour pouvoir changer de métier facilement sans perdre la protection sociale.
Je vois Smart comme exemple à suivre pour l’Etat belge en tant que système économique alternatif.