Candidat pour le Conseil d'Administration SmartCoop

Samuel Desguin
Homme
Catégorie C : Partenaire externe, client, donneur d'ordre
Représente l'entité UCLouvain - Saint-Louis Bruxelles
Saint-Gilles

Avez-vous déjà été engagé·e au sein de Smart (CA, Comité d’éthique, Smart in Progress, autres) ou avez-vous de l'expérience dans d'autre·s coopérative·s ?

J’ai une expérience de recherche au sein de Smart qui m’a permis de bien connaitre certains aspects de la structure de l’intérieur: analyse de données, réunions stratégiques ou interviews de conseiller·ères ou de membres.
Par ailleurs, j’ai une expérience d’administration de plusieurs ASBL, en particulier liés aux mouvements étudiants et mouvements de jeunesse. Je connais donc bien les attentes liées à un mandat d’administration.
Enfin, mon activité professionnelle de consultance m’amène régulièrement à conseiller des administrateur·trices sur des questions stratégiques, j’ai donc l’habitude de participer à la prise de décision sur des enjeux globaux et politiques sur lesquels un conseil d’administration est amené à se positionner.

Votre métier, votre activité :

Je suis chercheur doctorant en économie et gestion à l’UCLouvain – Université Saint-Louis Bruxelles, je participe avec d’autres chercheur·euses à des travaux de recherche portant sur le travail et la démocratie, notamment au sein des coopératives de travailleur·euses autonomes. J’y encadre divers cours de comptabilité, de gestion et de finance.

Je suis également associé fondateur d’une agence de communication et de conseil spécialisé dans les projets durables et éthiques, LemonSide, qui fonctionne en activité Smart. A ce titre, je coordonne régulièrement des missions de consultance pour diverses coopératives et ASBL.

Enfin, je donne diverses formations et workshops, notamment via Smart, concernant différents aspects de la gestion, tels que la comptabilité ou la fixation des prix.

Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?

Je propose de mettre au service de Smart mes compétences théoriques et pratiques liées à la gestion d’entreprise. En particulier, je propose d’apporter des compétences d’analyse de données – telles que des données chiffrées comptables ou financières, afin de mettre en lumière les éléments qui devraient retenir l’attention du CA. Plus généralement, j’apporterai un avis critique et constructif vis-à-vis du projet Smart, dont je soutiens pleinement les missions.

Pourquoi vous présentez-vous au Conseil d’Administration ?

En premier lieu, j’adhère pleinement aux missions de Smart de répondre aux défis des transformations actuelles du monde du travail. Là où ces transformations menacent les conditions de travail de beaucoup de travailleur·euses, Smart promet autonomie, sécurité et démocratie à ses membres. Cependant, je suis également conscient des limites et dangers du modèle Smart, s’il n’est pas en mesure de garantir l’autonomie de ses membres dans leur relation avec les donneurs d’ordres, ou s’il ne permet pas à certain·es membres de gagner un salaire décent. Ainsi, je souhaite contribuer à ce que Smart remplisse mieux ses missions.

En second lieu, je prône une vision du chercheur·euse universitaire actif·ve sur son terrain, qui met à la disposition de ses concitoyen·nes les outils théoriques et méthodologiques auxquels il a accès. Les connaissances que je développe en évoluant dans le milieu des coopératives de travailleur·euses autonomes devraient servir aux acteurs de ce terrain plutôt que d’être cantonnées au monde académique. Il s’agirait par exemple de contribuer à ce que des bonnes pratiques dont je serai témoin dans d’autres coopératives puissent être intégrées à nos pratiques.

Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?

Je souhaite que dans le futur, Smart puisse mieux remplir ses missions de sécurité, de démocratie et d’autonomie des travailleur·euses. Cela suppose par exemple :
(1) Une meilleure transparence des chiffres et des pratiques, afin de donner un réel pouvoir aux membres de comprendre et d’interpeller la coopérative – bref, d’exercer un réel pouvoir démocratique.
(2) Aller plus loin dans l’outil Smart, le rendre adapté à tout secteur, à tout projet. Qu’il permette de mutualiser davantage de choses – locaux, matériel, réseaux, partenaires, marques, logiciel, etc., tout est imaginable !
(3) Représenter les membres de Smart pour améliorer leurs conditions de travail là où la coopérative a atteint une masse critique qui lui permette de peser. Ainsi, Smart pourrait être un interlocuteur de choix vis-à-vis de donneurs d’ordre ou des pouvoirs publics pour obtenir à grande échelle des conditions salariales ou de sécurité plus favorable pour les travailleur·euses de tout un secteur.


 
 
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