Candidat pour le Conseil d'Administration SmartCoop
Avez-vous déjà été engagé·e au sein de Smart (CA, Comité d’éthique, Smart in Progress, autres) ou avez-vous de l'expérience dans d'autre·s coopérative·s ?
Je travaille chez Smart depuis maintenant près de 13 ans où j’ai effectué…plein de métiers différents: j’ai commencé comme conseiller au bureau de Liège, puis chargé de projets divers (dont une très enrichissante expérience avec les coursiers à vélo), directeur opérationnel et maintenant co-administrateur délégué.
Je suis au conseil d’administration depuis 2019.
J’ai également participé à la fondation du Comptoir des Ressources Créatives ASBL (une structure par les créateur·trices pour les créateur·trices) dont j’ai été membre du CA quelques années, et de la coopérative DynamoCoop, active dans la région de Liège dans l’immobilier à vocation culturelle, dont je suis encore actuellement administrateur bénévole.
Votre métier, votre activité :
Je suis actuellement co-administrateur délégué de Smart.
Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?
Mes 13 ans au service de Smart dans des métiers fort différents m’ont apporté une vision à 360° du projet, très ancrée dans la réalité des membres, grâce, notamment, à mon expérience comme conseiller.
J’entends mettre au service du conseil d’administration mes compétences managériales au sens large et plus particulièrement ma capacité à informer et à vulgariser une série de sujets liés à l’organisation d’une entreprise comme la fiscalité, la comptabilité ou le cadre réglementaire pour ne citer que ceux-ci.
Mes participations bénévoles dans d’autres conseils d’administration m’amènent également une vision des dynamiques de ces groupes qui pourrait être utile pour la coopérative.
Pourquoi vous présentez-vous au Conseil d’Administration ?
Depuis que j’y travaille, il n’y a pas un jour où ce projet n’a cessé de m’étonner. Complet ovni dans le paysage belge, Smart est un caméléon qui n’a fait qu’évoluer et s’adapter, en essayant de ne jamais oublier ce qui en fait le cœur: ses membres et leurs intérêts. J’aimerais vraiment continuer à mettre mon énergie à leur service, pour rappeler constamment de l’intérieur qu’elles et ils sont le moteur de la coopérative.
Lorsque nous avons été choisis par les conseils d’administration pour remplacer Sandrino Graceffa, Anne-Laure Desgris et moi-même avons finalisé avec eux·elles un plan stratégique pour 2025 qui va en ce sens, en s’inspirant principalement des recommandations des processus participatifs Smart in Progress. J’aimerais avoir l’opportunité de participer à la mise en œuvre de ce plan, et de faire avancer Smart dans la direction voulue par ses sociétaires.
Par ailleurs, en tant que directeur de la structure, c’est important d’être tant que faire se peut en contact avec le terrain en l’occurrence les membres mais également le conseil d’administration qui est l’émanation des différentes parties prenantes qui composent la coopérative.
Enfin, membre sortant du conseil d’administration, il me parait aussi essentiel d’assurer une certaine continuité, afin d’accompagner au mieux les administrateur·trices qui vont nous rejoindre dans leur nouveau mandat.
Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?
Toujours centrée sur ses sociétaires. Ceux et celles qui sont déjà là, mais aussi les autres, qui sont les sociétaires de demain: Smart pour ceux et celles qui en ont besoin!
Vu le nombre que nous sommes aujourd’hui, cela nous invite à continuer à évoluer d’un service « standardisé » à une meilleure adaptation aux besoins de chacun·e: que ce soit en fonction des secteurs d’activité, ou de l’état d’avancement de leurs projets, les sociétaires doivent trouver une réponse adaptée à leurs besoins – en termes d’outils et de services, mais aussi et surtout d’accompagnement humain au sein des équipes, de la communauté des sociétaires ou tout simplement de partenaires. Au-delà de ces aspects très concrets, Smart doit continuer à porter un projet politique fort, à nourrir la réflexion sur le sens et la place du travail dans nos vies et à stimuler les collaborations et la coopération.
Et rester fondamentalement acapitaliste: pas de rémunération du capital (pas de dividendes, pas de bénéfice sur les parts sociales), mais uniquement du travail.