Candidat pour le Conseil d'Administration SmartCoop
Avez-vous déjà été engagé·e au sein de Smart (CA, Comité d’éthique, Smart in Progress, autres) ou avez-vous de l'expérience dans d'autre·s coopérative·s ?
Je me représente pour un deuxième mandat au conseil d’administration. J’aime la part militante et expérimentale du projet de la coopérative Smart. Comme je l’exprime dans la vidéo, je m’intéresse depuis longtemps au versant économique de nos activités et j’aime le travail en collectif pour compléter mon activité professionnelle souvent solitaire.
Par ailleurs, j’ai travaillé quelque temps pour l’association BeCraft et je suis autant que je le peux les débats de la FAP (Fédération des Arts plastiques). J’ai un long parcours dans le milieu associatif aussi bien en France qu’en Belgique où je suis arrivée il y a vingt ans.
Votre métier, votre activité :
Je suis artiste plasticienne. J’ai développé plusieurs branches d’activités : la scénographie spectacle et exposition, le bijou d’artiste et la peinture.
Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?
Le premier mandat m’a permis de me former et de mieux comprendre la structure. Je suis encore parfois dépassée par certains débats, mais je suis là pour apporter mon regard de non spécialiste. Le fonctionnement en intelligence collective me permet d’exprimer mes interrogations, mes craintes ou mon enthousiasme sur les sujets traités. Apporter un autre point de vue, un autre ressenti à l’équipe de direction fait partie de mon mandat.
Pourquoi vous présentez-vous au Conseil d’Administration ?
Je me représente aujourd’hui pour suivre de près la formidable ascension de la coopérative Smart.
Je pense important d’accompagner la direction dans les moments de réussites mais aussi de difficultés, en apportant des témoignages de terrain en tant qu’utilisatrice des services Smart.
Il s’agit aussi d’assurer un passage de relais entre le CA actuel et la nouvelle équipe qui va émerger des élections.
Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?
La crise du Covid nous a forcé à expérimenter le télétravail et les conséquences économiques vont produire des changements plus rapides que prévus dans les rapports entre directions et travailleur·euses. Cela est peut-être un avant-goût de ce que pourrait être l’autonomisation des travailleur·euses dans des secteurs où elle n’existe pas encore. Les directions ont bien été obligés de faire confiance à leurs travailleur·euses, et les faillites vont apporter un peu plus d’auto-entrepreneur·ses sur le marché. Le modèle SmartCoop est une alternative à l’isolement qui guette cette autonomisation, elle propose de construire une troisième voie qui prend le meilleur de l’autonomie, tout en préservant la solidarité.
Je suis convaincue que nous débroussaillons un terrain que les institutions adopteront plus tard.