Contexte

Ces dernières années, notre coopérative a développé une offre d’espaces de travail partagés afin de répondre à une demande croissante des sociétaires. Ces lieux de mise en réseau d’acteurs et d’actrices permettent aux utilisatrices et utilisateurs de bénéficier notamment d’espaces de travail à moindre coût grâce aux effets de la mutualisation.

Aujourd’hui, Smart gère ou s’implique dans une dizaine d’espaces de travail partagés en France et en Belgique. L’implication de Smart dans ces lieux répond à un triple besoin des sociétaires : disposer d’un espace de travail, briser son isolement, générer rencontres et émulation afin de renforcer les activités économiques.

État de la réflexion au sein du groupe Smart

Le thème « Espaces partagés, tiers-lieux : les espaces de travail » a été plébiscité par l’Assemblée générale 2019 sur base de la question suivante : Travailler à mon domicile, dans un espace de coworking ou louer un local avec d’autres personnes… comment Smart peut répondre à ces besoins ?
Par ailleurs, Smart a repéré le besoin des sociétaires de pouvoir être mobiles au-delà des frontières en tant que travailleurs et travailleuses, mais également pour leur projet : conférence, exposition, projections de films, etc. Smart travaille à la création d’un réseau de tiers-lieux qui permettrait la circulation des personnes et des projets à travers l’Europe.

Objectifs de réflexion du groupe de travail

Le groupe de travail est appelé à réfléchir au rôle que Smart et ses sociétaires jouent dans la création, et l’animation de lieux de travail partagés. Actuellement, Smart s’est impliquée de trois manières différentes : soit la conception et la gestion de lieux (cas de LaVallée ou de la Brussels Art Factory (BAF à Bruxelles) ; soit un apport en termes d’ingénierie et de financement dans des lieux portés par des partenaires ; enfin, dernier positionnement : Smart et ses sociétaires utilisent et animent des espaces partagés gérés par des tiers.

Questions-clefs

Les questions-clefs devront être définies par le groupe de travail, en fonction du développement et des avancements des réflexions. Néanmoins à titre d’inspiration, voici quelques suggestions :

• quels types de services sont fournis au sein des lieux partagés dans lesquels Smart est impliquée ? À titre d’exemple : accompagnement, permanences pour les utilisateurs et utilisatrices Smart, présence d’une équipe de conseiller∙es, vitrine des projets des locataires, animation et programmation propre au lieu, etc.
• Smart doit-elle limiter l’accès des lieux qu’elle conçoit et gère aux seul∙es sociétaires Smart ? Ou est-il préférable qu’elle ouvre ces lieux à d’autres communautés afin de renforcer l’écosystème économique ?
• quel est le rôle de Smart dans l’animation de tels lieux ? Doit-elle être au cœur de cette animation ou laisser la communauté s’auto-gérer ?
• quel est l’intérêt d’un réseau de tiers-lieux accessible à tou∙tes sociétaires de Smart en Europe en termes de mobilité des travailleurs et travailleuses, mais aussi comme canal de diffusion de leurs projets ?
• entre espaces partagés, simples lieux partagés par des travailleurs et travailleuses, et tiers-lieux ouverts sur leur quartier et l’extérieur avec une animation et une programmation, il existe des typologies différentes de lieux : quels doivent être les modèles défendus par Smart quand elle conçoit ou s’implique dans un projet ?

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