Peggy Lee Cooper
Ma relation avec Smart : un vrai accompagnement professionnel
Diva le jour et oiseau de nuit, Peggy Lee Cooper est une «showgirl» dont la perruque cache de nombreux talents. Chanteuse, actrice, productrice, réalisatrice, « Peg» a fait de sa vie un spectacle permanent. Mais si la scène et les projecteurs ne sont que la partie visible de l’iceberg, la gestion de son projet professionnel n’en reste pas moins impressionnante.
Peggy Lee Cooper
Liège
Inscrite chez Smart depuis 2006
Interview
Le monde du cabaret est un univers où tu évolues en solo. Tu fais très rarement partie d’une compagnie dont tu serais employée. Tu fonctionnes seule et c’est toi qui trouves ton job, c’est toi qui postules à gauche à droite et c’est très rarement pour de longues périodes. C’est très particulier car on est fort livrés à nous-même. Qui plus est, le milieu du cabaret n’est pas un milieu subsidié. J’ai commencé à l’époque où Smart n’existait pas. Il n’y avait alors que deux solutions : travailler au noir ou être indépendante et cette deuxième solution était impossible. Principalement à cause des cachets minimes et puis tout simplement parce qu’il n’y avait pas suffisamment de travail ! Les cabarets sont des lieux qui ouvrent en soirée et seulement le week-end. Il n’existait pas d’entre-deux, les cabarets n’engageaient pas en CDI ou CDD.
"Un gain de temps conséquent"
Justement, ça a supprimé toute une partie des problèmes. Smart est arrivée dans mon parcours il y a une dizaine d’années, et mes premiers contrats c’était en tant que photographe après mes études. Lorsque j’ai commencé le cabaret, les cachets étaient ridicules mais les débuts sont difficiles alors, tu prends tout ce qu’on te donne parce que tu as besoin de tester ton personnage sur scène. L’usage était de faire des RPI1. À partir du moment où ton projet se développe, tes interlocuteurs changent et les organisateurs te demandent des documents « plus sérieux ». Reste le fait que si je suis une performeuse, cela ne fait pas de moi une comptable. Grâce à Smart, on a presque l’impression que l’aspect administratif n’existe plus. Le gain de temps est conséquent.
Ce n’est même pas moins, c’est plus du tout d’administratif. C’est-à-dire que je ne considère pas les envois de mails pour du booking comme de l’administratif. C’est une partie de mon travail d’artiste, au même niveau que d’aller performer. Là où Smart m’enlève une aiguille hors du pied, c’est la facilité qu’offre son outil. Toute cette facilité a permis de rendre cet aspect du travail comme quasi inexistant, tout en sachant que tout ce que je fais se réalise dans un cadre légal.
"Showgirl, pas comptable"
Un moment marquant de ma carrière est celui où j’ai demandé mon statut d’artiste. C’est pour moi le moment où le travail et l’accompagnement de Smart ont été les plus importants parce que c’est quelque chose que j’aurais été incapable de faire seule. Le suivi qui m’a été offert, le contact avec ma conseillère a été incroyable. Ma relation avec Smart ne se limitait plus à faciliter l’encodage de contrats au quotidien mais à un vrai accompagnement professionnel. Un accompagnement qui permet d’arriver à une espèce de finalité dans mon travail.
En faisant des spectacles, en rencontrant des gens… Même si on travaille toutes en solo, on a l’avantage de toutes s’entraider. En plus d’être « showgirl », on devient alors productrice d’autres spectacles. Le cadre de Smart m’a permis de construire mon espace sécurisé. Smart m’a permis de fonctionner en totale liberté tout en sécurisant mon évolution. J’ai été suivie, j’ai pu exposer mes problèmes. Faire le point avec un œil externe est un véritable bénéfice.
Je considère vraiment cela comme mon métier depuis le début et j’ai très envie que ça le reste parce que j’adore ce que je fais. Même si ça n’a pas l’aspect d’un métier classique, ça reste un boulot avec ses avantages et ses inconvénients mais ça n’est pas un hobby ! Et puis de toute façon, je ne sais pas faire grand-chose d’autre… Il ne s’agit pas d’arriver sur scène, chanter et puis partir. Mais dans l’œil des gens, ce n’est pas toujours aussi facile à comprendre et ils sont nombreux ceux qui continuent de demander ce qu’on fait dans la vie « à part ça ».
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