photo © Morgane Delfosse
Denis Lebailly
«Smart, c’est une facilité d’usage et un choix politique»
Denis Lebailly est consultant en data science. Ce Namurois de trente-sept ans a toujours travaillé dans ce domaine. Son truc? Le langage. Il est d’ailleurs linguiste de formation puis il a entamé un master en Informatique appliquée à la linguistique. Tantôt chercheur, tantôt consultant ou formateur, Denis Lebailly a plus d’une corde à son arc.
Denis Lebailly
Consultant en data science
Namur
37 ans
Chez Smart depuis 2019.
Interview
J’ai commencé à bosser en 2010 dans le NLP (NDLR: Natural Language Processing). C’est le développement d’algorithmes qui permettent à un ordinateur de comprendre le langage naturel humain – que ce soient la traduction automatique, la détection de sentiments, la classification de textes, etc. Toutes ces choses qui sont très communes aujourd’hui mais qui ne l’étaient pas à l’époque. C’est un domaine qui est très proche de ce qu’on appelle maintenant le data science. C’est-à-dire utiliser des données et de l’intelligence artificielle pour faire des tâches comme la détection de fraudes. La seule différence c’est le type de données: d’un côté on travaille avec des données non structurées (du texte) et de l’autre avec des données structurées.
J’ai travaillé principalement dans des petites structures. J’ai dû apprendre à toucher un peu à tout. Ce qui est enrichissant parce qu’on découvre beaucoup de choses et on met plein de cordes à son arc, c’est très chouette. Mais au bout de dix ans, j’ai eu envie de travailler sur plusieurs projets en même temps. Il fallait donc que je passe indépendant ou alors via Smart, ce qui était une bonne façon de passer rapidement le pas, de tester si ça me plaisait et si le rythme me convenait. Cela fait quatre ans que je suis chez Smart et c’est un mode de fonctionnement qui me convient toujours aujourd’hui.
"J’ai eu envie de travailler sur plusieurs projets en même temps."
J’ai l’avantage d’être un profil qu’on recherche et donc je ne fais pas de prospection. Avant, j’étais plutôt sur des contrats à long terme. J’ai par exemple travaillé sur un projet de recherche pendant trois ans à raison de trois jours par semaine, ce qui me laissait du temps pour faire du mentoring de juniors les deux autres jours de la semaine dans des plus petites structures qui n’ont pas de revenus pour se payer un profil senior à temps plein. Aujourd’hui je suis formateur à temps plein pendant sept mois pour BeCode (https://becode.org/fr/). C’est quelque chose de nouveau, la formation, et ça me plait beaucoup. Il y a un côté social non négligeable. On est souvent seul devant son écran quand on travaille dans l’informatique et le télétravail est devenu très structurel après le Covid, surtout dans l’IT. Ici [chez BeCode], on travaille à distance deux jours par semaine et trois jours sur place. Et puis il y a du sens car le projet est aussi social: on forme des personnes qui sont parfois en grande difficulté. Sur dix-neuf personnes de mon groupe actuel, il y a des réfugiés, des personnes en reconversion après un burn-out, etc. Ce sont des parcours de vie très denses.
"Il y a du sens car le projet est aussi social."
Il y a une facilité d’usage chez Smart. C’est simple d’interagir avec son conseiller en cas de question ou problème, l’interface où on retrouve ses devis et factures est très intuitive et donc je m’en sors bien. Et puis l’idée d’être dans une entreprise partagée et dans un modèle coopératif, c’est quelque chose qui me plait et que je trouve intéressant. J’ai par exemple aidé à créer une coopérative à Anderlecht (NDLR: wAnderCoop) et donc ce sont des valeurs que je partage. Étant donné le domaine dans lequel je travaille et les taux horaires appliqués en général, je gagnerais peut-être plus d’argent à ne pas être chez Smart. Je sais que je ne suis pas très efficace au niveau de mon optimisation fiscale (rires). Mais je préfère payer plus pour servir un modèle que je trouve intéressant, c’est un choix politique.
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