Bruno Corman lettreur-graphiste: changer d’échelle à taux zéro

Bruno est graphiste, lettreur et photographe. Inscrit chez Smart depuis 2004, il est ce qu’on peut appeler un «membre historique».

Il nous parle de son parcours, de son métier et de la manière dont les outils proposés par la coopérative sont utiles au développement de son activité professionnelle. L’année passée, Bruno a notamment activé le prêt à taux zéro pour financer de nouvelles machines


 

Bruno Corman

Âge: 45 ans
Métier: graphiste, lettreur, photographe
Ville: Rochefort
Année d’inscription chez Smart: 2004




Interview

C’est pour trouver une bonne école artistique qu’adolescent il a quitté Bruxelles pour Havelange, et c’est en apprenant son métier de graphiste-lettreur qu’il s’est installé définitivement à Rochefort, où il s’appuie aujourd’hui sur un robuste réseau de clientèle.

C’est ça qui est bien avec Rochefort, c’est une petite ville et un grand village. Tout le monde connaît tout le monde. Je connais bien les commerçants, et je m’occupe de deux festivals: le «Tribute» qui présente des groupes de reprises, et le «Timeless» pour les jeunes. Je m’implique! Comme pour l’équipe de foot rochefortoise dont j’ai refait toute la communication. Ma page Facebook a beau tourner au ralenti, j’ai un flux de clients tout à fait suffisant. Je pourrais faire plus de communication ou ajouter plus de photos, mais comme je travaille seul je ne peux pas me permettre de prendre trop de boulots non plus.

"Allô Bruno, j’ai besoin d’une enseigne!"

Dans son métier, Bruno, s’adapte à chaque cas particulier, il crée des lettrages, des enseignes, des visuels immenses imprimés sur bâches. Il dessine, décore, imagine, construit de grands supports de communication, tant pour les entreprises privées que pour le secteur public.

Je fais des enseignes publicitaires que je construis moi-même: je fais la structure en aluminium, je prends des panneaux en alu, c’est fraisé, je colle le plexi ou bien je fixe des lettres sur des plots… je dois réfléchir à la faisabilité. Je me vois comme un artiste qui prendrait un poste à souder et qui ferait une sculpture en soudure et des trucs mécaniques. Ce n’est pas juste « coller du vinyle », c’est beaucoup de conception en amont.

Bruno surfe perpétuellement sur la limite entre le graphisme, la sculpture et le branding d’entreprise, cela nécessite, entre autres, du matériel, des machines, des fournitures. Imprimer, couper, fraiser, fixer… tout cela exige des investissements.

Dans un premier temps j’achetais du matériel d’entrée de gamme: une scie plongeante pour 120 ou 130€, ce n’est pas un budget exorbitant. C’était de l’achat au fur et à mesure. Mais il y a 2 ans j’ai vu que j’avais pas mal évolué, j’avais assez de budget et Smart ouvrait un prêt à taux 0%. Ça permet d’acheter simultanément plusieurs machines nécessaires au lieu de devoir attendre et les avoir l’une après l’autre.

J’ai fait la liste des machines dont j’avais besoin. J’ai contacté ma gestionnaire de dossiers chez Smart. J’ai rentré le dossier, expliqué pourquoi j’avais besoin de ces machines-là. Résultat : j’ai eu toutes les machines d’un coup, et je paye X euros tous les mois. C’est même moins cher que de devoir racheter tous les deux mois une machine à prix plein. Ça passe en douceur, mes machines ne me coûtent pas deux fois le prix. C’est une facilité. Le temps de faire le dossier, il faut compter peut-être un mois.

De toute façon quand on fait un achat comme ça, ça se réfléchit, ça prend du temps. Mais je n’ai pas trouvé ça contraignant, ça fonctionne bien.

"Je suis à 100% derrière ces idées et ce que Smart fait"

Autonome, Bruno Corman l’est au maximum, de la création à la livraison. Il a décidé, il y a de nombreuses années de développer son activité avec Smart, pour son côté pratique mais aussi pour l’esprit coopératif qui l’anime.

Je travaille en étant très indépendant, j’ai une mentalité indépendante. Donc j’aime bien gérer tout moi-même. Mais je trouve que Smart a une mentalité, et une énergie positive. C’est parce que je n’habite pas Bruxelles ou Namur que j’y suis moins, mais il y a moyen de travailler avec tous ces gens-là, de provoquer une synergie.