Candidat·e pour le Conseil d'Administration SmartCoop

Jean-Didier Rosi
Homme
Catégorie A : Entrepreneur·se salarié·e
7022 Harmignies (Mons)

Avez-vous déjà été engagé·e au sein de Smart (CA, Comité d’éthique, Smart in Progress, autres) ou avez-vous de l'expérience dans d'autre·s coopérative·s ?

Je ne me suis jamais engagé activement au sein de SMart depuis presque 9 ans que je suis membre. Par contre, je suis administrateur délégué d’Actium asbl (une toute petite association) dont l’objet est la formation des particuliers comme des professionnels.

Votre métier, votre activité :

J’exerce en tant que Psychothérapeute, Hypnothérapeute, Coach et Formateur. Toutefois, ces activités ne suffisant pas à obtenir un salaire à temps plein, je bénéficie d’allocations de chômage pour les jours non ouvrés.

Site : therhappy-mons.be
FB : https://www.facebook.com/jeandidier.rosi/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/jdrosi/

Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?

Avant d’exercer la thérapie, j’ai eu d’autres vies professionnelles. J’ai notamment exercé le métier de courtier d’assurances indépendant durant près de 15 ans, j’ai été directeur des achats et de la logistique dans une administration publique locale et formateur dans un CISP. Dans ma carrière professionnelle, j’ai donc connu les trois grands secteurs (public, privé et associatif), ce qui m’a permis d’élargir ma vision du monde du travail.
Je suis habituellement décrit comme une personne organisée, réfléchie et capable de prendre mes décisions sans nécessairement demander l’approbation d’une autre personne.
Bien que cette caractéristique puisse peut-être jouer en ma défaveur dans le cadre de cette candidature, je peux parfois avoir un petit côté « rebelle » (et ne pas vouloir respecter des règles qui ne font pas sens) et un côté « persévérant » qui me pousse à lutter contre les iniquités et l’injustice.
De par mes activités actuelles, j’ai appris à développer ma bienveillance et mon empathie mais je ne suis absolument pas un « créatif » et je n’apprécie guère la « compétition ». C’est sans doute pour cette raison que je ne présente pas ma candidature CONTRE celles des membres exerçant une profession artistique ou assimilée mais bien AVEC eux pour le bien de la coopérative et de ses membres.

Pourquoi vous présentez-vous au Conseil d’Administration ?

Je me présente au CA parce qu’à 60 ans et après bientôt dix ans de partenariat avec SMart, j’ai estimé que le moment était venu de poser cette candidature (avant qu’il soit … trop tard).
Au départ, l’idée de me présenter vient de ma participation au Smartlab « Psy ». Durant les discussions que nous avons déjà eues entre professionnels du bien-être et de la santé mentale et avec certain(e)s membres du personnel, je me suis rendu compte que la réalité de terrain que nous vivons dans ces activités n’était pas toujours bien comprise chez SMart.
J’en ai discuté (à plusieurs reprises) avec mon conseiller et il m’a semblé qu’il serait intéressant d’avoir au CA au moins un membre A qui ne soit pas issu d’une profession artistique ou assimilée et aussi de pouvoir porter, au plus haut niveau de la coopérative, les difficultés rencontrées par les formateurs et les professionnels du bien-être et de la santé mentale.
Je précise toutefois que j’ai parfaitement conscience que le rôle d’un administrateur n’est pas (seulement) de défendre les positions d’un type de profession en particulier mais qu’il agit, de concert avec ses collègues, dans l’intérêt de tous les membres de la coopérative.

Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?

Je crains de n’avoir pas encore une vision assez claire du fonctionnement du CA et de ses responsabilités (même si j’ai lu les infos publiées sur le site) pour décrire ma propre vision à (moyen terme) de la coopérative.
Je pense néanmoins que SMart doit poursuivre son ouverture vers de plus en plus de métiers non artistiques différents et mieux faire connaître du grand public le statut de travailleur autonome.
Je pense également que, compte tenu des différentes antennes nationales de Smart, l’ensemble de celles-ci a un rôle à jouer auprès de l’Union européenne afin de faire évoluer ce statut particulier tout comme Smart Belgique doit le faire auprès de nos autorités nationales.
Il y a des domaines sur lesquels SMart pourrait peut-être faire entendre la voix de ses membres comme par exemple la suppression des pénalités pour les chômeurs qui travaillent au moins deux jours par semaine, comme la suppression de l’interdiction (en Wallonie) pour les asbl de recevoir des aides aux entreprises telles que celles qui ont été décidées durant le Covid, … et si la responsabilité première du CA est de fixer les grandes lignes directrices de la coopérative, j’ai l’impression que ce type de sujets pourrait faire partie des discussions préliminaires à la définition de ces lignes directrices.


 
 
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