Revue de presse de décembre 2018 à février 2019

Info - 20/3/2019

Retrouvez - en deux parties pour cette édition de printemps - une sélection d'articles parus durant l'hiver dans la presse internationale sur le mouvement coopératif, le futur du travail, les tiers-lieux, les avancées sociales, l'économie de plateforme, l'art et la culture... et l'actualité de Smart.

Lire quand on parle de Smart, quand on parle de vous, quand on parle du travail, quand on parle de l’équité, quand on parle de futur, quand on parle d’activité freelance et de communs… bref lire de tout et de partout. La première revue de presse Smart de 2019 en jauge maximum : l’essentiel de cet hiver, de décembre à février.

Et il y a beaucoup de sujets et d’articles, donc nous avons organisé cette édition en deux épisodes: côté Smart, et côté réflexions.

Première partie, côté Smart

Éteignez le téléphone, choisissez un bon fauteuil, prenez de quoi boire et manger : on se lance.

Au menu:

 



Fière de l’accomplissement collectif ! Les communs, ça fonctionne : en février la coopérative Smart a reçu un Future of Work Award 2019 de l’organisation TheRSA (Royal Society for the encouragement of Arts, Manufactures and Commerce, basée à Londres). Car oui elles existent, ces organisations qui aident les gens à créer de meilleures façons de travailler dans une économie numérique ultra-flexible et perpétuellement en mouvement. C’est tout l’objectif de TheRSA de les célébrer et de faire connaître leur travail au travers des Future of Work awards. « Smart is a co-operative for freelancers, with 100,000 members across 9 European countries. Members gain access to a range of support services, including a salary guarantee fund that pays its members within 7 days. »
En anglais : https://www.thersa.org/action-and-research/rsa-projects/economy-enterprise-manufacturing-folder/future-work-awards/winners/smart

Vous voulez revivre l’événement ? La vidéo complète est ici : https://www.thersa.org/events/2019/02/future-work-awards-2019

 

Nous vous en avions déjà parlé en automne, mais revenons sur le lancement du projet qui s’est célébré à Lille en présence de sa maire Martine Aubry à la fin de l’automne, et dont la presse parle et parlera encore : Smart s’est associée au cluster InitiativesEtCité et à la municipalité lilloise pour déployer un espace de travail partagé sur les 5000m² de l’ancienne gare Saint-Sauveur. Le directeur de la coopérative Sandrino Graceffa s’exprimait à ce sujet dans le Journal des Entreprises Nord-pas-de-Calais en janvier :
« Le Saint-So Bazaar nous est apparu comme une opportunité de déployer ce projet, d’aller plus loin. Nous avons déjà l’expérience de gestion de lieux alternatifs dans d’autres villes ; c’est un service supplémentaire que nous proposons à nos adhérents, en plus de l’accompagnement administratif. De lieu en lieu, Smart s’implique différemment. Le tout formera un espace atypique et agile, qui correspond au positionnement de notre organisation, à la croisée des métiers créatifs, de l’artisanat, et de l’entreprenariat social. »
https://www.lejournaldesentreprises.com

 

La Tribune en profite pour faire l’inventaire des différents tiers-lieux et espaces de coworking disponibles à Lille, et donc évoque le Saint-So Bazaar, mais aussi les locaux de La Grappe qui abritent les bureaux de Smart au milieu d’une pépinière entrepreneuriale.
« Située rue Gambetta à Lille et géré par la coopérative Smart, née d’un réseau d’entreprises de l’économie sociale et solidaire, La Grappe se positionne plus comme une coopérative d’activité, avec une offre immobilière à la clef. […] Dernier lancement en date : Saint-So Bazaar va occuper les 5000 m² de l’ancienne halle B de la gare Saint-Sauveur à Lille. La mairie ambitionne d’en faire, grâce à la coopérative européenne Smart et le cluster initiativesETcité en charge du projet, un futur repaire des makers. »
https://www.latribune.fr/economie/france/a-lille-les-espaces-de-travail-partages-foisonnent-800644.html

 

Plus au sud, c’est à Montpellier que Smart s’est engagée aux côtés de la coopérative Illusion & Macadam pour la conversion d’un bâtiment de 1913 en un lieu hybride de culture, de mise en commun et d’esprit d’entreprise. Plus de 4000m² où se mélangent bureaux, open space, ludothèque et zones de détente. Inaugurée en janvier, la Halle Tropisme accueille déjà 180 occupants qui y développent leurs projets dans un écosystème propice aux nouveaux profils professionnels autonomes. Les festivités d’ouverture avaient attiré plus de 15.000 personnes en janvier… preuve évidente de l’intérêt du public montpelliérain.
https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/innovation/innovation-sociale/2019-01-18/inauguration-de-la-halle-tropisme-1er-site-majeur-de-la-cite-creative-804309.html

La Halle Tropisme, La Croix en parle aussi :
https://www.la-croix.com/Culture/A-Montpellier-halle-Tropisme-bouscule-codes-2019-02-26-1201005122

 

En janvier à Lille c’était le grand Meet&Greet des communautés créatives, cette année tourné vers le futur du travail. La parole fut donnée à Smart pour expliquer sa façon de comprendre les nouvelles questions posées par le monde de l’emploi et des freelances. La Tribune parla beaucoup de la coopérative cette semaine-là, on s’en réjouit forcément, et ça encourage notre motivation.
« Remplacement de l’homme par la machine, phénomène de burn-out, taux de chômage en croissance, augmentation du nombre d’indépendants… le monde du travail est en pleine mutation. Même s’il semble compliqué de prédire avec précision ce qu’il deviendra dans un monde où les transformations s’accélèrent, une chose est aujourd’hui certaine, il faut le réinventer. « Et si des solutions venaient du secteur artistique ? » s’interroge Emily Lecourtois, responsable développement et stratégie chez Smart. »
https://acteursdeleconomie.latribune.fr/debats/opinion/2019-01-23/futur-du-travail-et-si-l-exemple-venait-du-secteur-artistique-804921.html

 

« Entre les plateformes dites collaboratives et le modèle social européen, la guerre est loin d’être gagnée. »

L’hebdomadaire Politis s’est concentré sur les coopératives et sur l’économie sociale et solidaire pour un remarquable numéro hors-série paru le 14 février. Outre les articles survolant le destin des SCIC, SCOP et entreprises de l’ESS, on y trouve des pages thématiques dont cette analyse signée Sandrino Graceffa : « Travail du futur, combat d’aujourd’hui » qui s’intéresse au paradoxe posé par les plateformes de travail (voiturage, livraison, micro-jobs…) face aux ambitions sociales européennes.
https://www.politis.fr/articles/2019/02/travail-du-futur-combat-daujourdhui-39970/

 

Pleins feux sur Smart dans le magazine Essentiel Sante, trimestriel professionnel distribué à plus de 2 millions d’exemplaires, reposant sur une interview de Sandrino Graceffa. « En entrant chez Smart, les indépendants deviennent salariés. Ils cumulent ainsi des droits au chômage, à la retraite dont ils pourront profiter le moment venu. »
https://www.essentiel-sante-magazine.fr/societe/economie-sociale-et-solidaire/smart-cooperative-europeenne-aux-30000-associes

Le magazine a aussi produit une courte vidéo décrivant Smart comme « la plus grande coopérative de travailleurs autonomes d’Europe, présente dans 9 pays dont la France. Une solution solidaire pour les travailleurs indépendants. » L’occasion d’une rencontre en images à Bruxelles avec Sandrino.
https://www.youtube.com/watch?v=iPmV0dzf4WU

 

Calmement, réunions après réunions, Smart continue les réflexions et les échanges avec le Canada. Or un article de Medium (plateforme de contenu rédactionnel) reprend une analyse de 400 initiatives liées au futur du travail dans le monde… dont notre coopérative qui répond à un vide administratif manifeste : « Smart provides wrap-around services to creative freelancers, like debt collection, insurance and a workspace. Canada’s socialsafety net is designed around full-time employment. If you fall out of that category […] Smart can help. »
En anglais : https://medium.com/ideas-from-social-capital-partners/canadian-innovation-has-a-blind-spot-workers-2510d0b33ec

 

L’expertise de Smart de plus en plus sollicitée par les institutions

L’administrateur délégué de la coopérative Smart Sandrino Graceffa a été auditionné le 14 février par la commission des Affaires économiques du Parlement bruxellois, qui voulait connaître le point de vue de Smart sur une résolution concernant l’économie de plateforme et l’économie collaborative. Nous n’avons pas le compte rendu, mais en voici l’invitation : http://www.weblex.irisnet.be/data/convocs/20190211/C7FR.pdf

Moins politique mais plus académique, le 21 février dernier Sandrino Graceffa était également invité à intervenir lors d’une chaire Francqui à l’université catholique de Louvain sur le changement organisationnel en contexte digital : cerner les formes d’action collective répondant aux besoins de sécurité des travailleurs. Là encore, pas de notes de conclusion à vous proposer, mais bien l’ordre du jour de la « Leçon 3 » :
http://www.lentic.ulg.ac.be/wp-content/uploads/2018/11/DEP-Chaire-Francqui-UCLouvain-E5.pdf
(Mais qu’est-ce qu’une chaire Francqui? La réponse : http://www.francquifoundation.be/new-page/chaire-francqui/)

 

Concluons cette première partie de la revue de presse sur un regard transalpin, car le webmédia Open.Online a publié en janvier une longue entrevue avec Donato Nubile, le président de Smart en Italie.
« Di fatto, ogni freelance o artista che ha un lavoro senza contratto stabile può fare riferimento a cooperative come Smart per essere « assunto » regolarmente. Con il motto «a voi l’arte, a noi le carte», i ragazzi della cooperativa hanno messo su un’architettura pian piano sempre più complessa, fino a costruire una vera e propria rete europea, attraverso la quale si gestiscono le criticità contrattuali dei soci. »
… ou en français :
« En fait, tout pigiste ou artiste ayant un travail sans contrat stable peut faire appel à une coopérative comme Smart pour être ’embauché’ régulièrement. Sous le slogan « À vous l’art, à nous les formalités », les équipes de la coopérative ont mis en place une architecture de plus en plus complexe, pour constituer un véritable réseau européen, à travers lequel les problèmes contractuels des membres sont gérés. »
Article en italien : https://www.open.online/inchieste/2019/01/16/news/dal_posto_fisso_al_reddito_fisso_una_strada_per_i_freelance-103331/

 

Fini ? Oui mais ce n’était que le volet consacré à Smart, et la seconde partie de cette revue de presse est aussi disponible avec un large éventail des préoccupations stratégiques de la coopérative. Car le partage de l’information fait partie des communs qui nous rassemblent. La suite de notre sélection d’articles ? C’est par ici :
https://smartbe.be/fr/news/2eme-partie-de-la-revue-de-presse-de-decembre-2018-a-fevrier-2019/

 

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