Blockchain, dit comme ça, le mot reste plutôt énigmatique… et personne ne l’explique vraiment. Dans le grand public on connait surtout cette technologie au travers de deux utilisations: les cryptomonnaies, et les NFT. Mais les possibilités sont infinies, tant dans le système bancaire que dans (par exemple) la gestion des titres des livres acquis par une bibliothèque publique. C’est une façon de sceller et garantir des modifications dans des documents ou sur une valeur, d’établir une forme de confiance entre tous les côtés impliqués. Mais peut-on vraiment s’en remettre à un algorithme, même très complexe, pour parler de confiance?

Il y a des différences considérables entre les points de vue que l’on peut avoir sur la blockchain, depuis les plus critiques jusqu’aux plus administratifs. Pourquoi les cryptomonnaies fascinent-elles autant? Quel est leur usage et les conséquences de leur développement? Quelles sont les principales critiques qu’on l’on peut avoir sur la technologie de la blockchain?

Deux analyses publiées par l’APMC de Smart en 2022 et 2023 se complètent pour faire le tour de ce bouleversement numérique, ou en tous cas de ses premières applications publiques et des premières perceptions des outils qui reposent sur son principe. Alors, la garantie offerte par cette blockchain est-elle réellement inviolable? Et l’énorme consommation d’énergie électrique nécessaire pour compléter chaque transaction est-elle justifiée? Quel est le prix réel de l’indépendance économique? Les NFT, c’est du marbre ou du flan?

– « Introduction au Blockchain, du concept aux applications », de Victor Van Duijnen.
Origine, mécanismes et applications.

– « Blockchain : vertus vicieuses ou vices vertueux ? », de Jean-Claude Englebert