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Lapo Bettarini

Homme
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J'habite et travaille à Saint-Gilles
Catégorie A

Votre métier, votre activité :

Actuellement directeur de la Concertation des Centre culturels bruxellois, j’ai fait plusieurs métiers : web architecte et gérant de base de données, chercheur en astrophysique et professeur, commentateur d’actualité culturelle par le biais de plusieurs magazines, coordinateur d'asbl.

Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?

Bonne gouvernance, vision à court, moyen et à long terme, expérience dans plusieurs domaines de travail : travailleur indépendant, enseignement, recherche, associatif.
J’ai un réseau personnel élargi et varié, dynamisme et volonté de réfléchir autour des enjeux qui se posent et poseront devant nous, mais aussi volonté d’agir et de structurer un réseau coopératif solide en alliance avec les nouvelles dynamiques qui sont en train de se développer à Bruxelles, en Belgique et au niveau international. Tout ça, aussi comme réaction populaire et ascendante à des politiques d’austérité qui ont mis à l’épreuve notre volonté de progresser et d’envisager des futurs alternatifs.

Pourquoi vous présentez-vous au conseil d’administration ?

Mon métier est notamment la réflexion partagée et pondérée autour de la réalité bruxelloise et de toute dynamique socioculturelle et artistique qui l’influence et en est influencée, à toute échelle, locale, nationale, internationale. Cette réflexion engendre ensuite l’action concrète, les projets participatifs et co-construits. Pour moi, "mener un projet c’est mener un changement " : Smart est en train de changer et de se faire porteuse d’un projet de travail et, en même temps, social, culturel où la composante artistique est fortement présente. Smart est maintenant une coopérative qui a besoin de toutes ses composantes pour se développer de façon harmonique, durable, équilibrée : notamment elle a besoin de ses travailleurs, de se nourrir de leurs indications et de leurs expériences du quotidien afin d’en distiller les étapes nécessaires vers une nouvelle force reconnue dans la société d’aujourd’hui qui se projette dans le futur. Moi, je suis un de ces travailleurs-là.

Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?

Smart était déjà un petit univers de travailleurs et travailleuses, du domaine artistique d’abord, de quasiment tous les secteurs du monde du travail ensuite. Le sens et le futur de ce (nouveau) projet coopératif reposent sur sa capacité de lier, et puis de se balancer entre, deux niveaux actuellement distincts : l’individu et la collectivité. Autrement dit, pouvoir, d’un côté, fournir les bons outils de travail appropriés pour tous, les améliorer et en développer des nouveaux par la contribution de tous et, de l’autre côté et en même temps, construire et renforcer une démarche collective et ascendante d’une volonté citoyenne, sociale et politique. Le futur de Smart se fonde sur l’intégration de toute partie prenante qui participe aux décisions, sans différences : en ce cas, aucun but n’est impossible.