On évoque parfois la carrière fulgurante d’artistes qui, très jeunes, connaissent une notoriété internationale et dont la moindre apparition fait la une des médias. Mais de telles réussites constituent l’exception. Pour une très large majorité, et quelle que soit la discipline abordée, la reconnaissance publique atteint des proportions beaucoup plus modestes. Comment se manifeste-t-elle? A quelles attentes correspond-elle? Une enquête menée auprès de nos membres permet d’y voir plus clair. Elle met notamment en évidence les gradations perceptibles dans les niveaux de reconnaissance, à commencer par le bas de l’échelle, où l’enjeu est simplement de survivre. Au passage apparaissent les valeurs humaines qui motivent particulièrement ces créateurs de l’ombre.
Article présenté lors du Colloque international « Reconnaissance et Consécration artistiques »
7, 8 et 9 novembre 2012 – GRESCO / Université de Poitiers (France)
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