Smart-Belgique comme capacité collective. Usages d’une coopérative de travailleurs autonomes
Une analyse de Julien Charles, Isabelle Ferreras et Auriane Lamine, publiée le 20/6/2019
Thèmes: #Coopératives, #Démocratie économique, #Economie sociale, #Entreprenariat, #Smart, #Travailleurs autonomes
En janvier 2017, Julien Charles, Isabelle Ferreras et Auriane Lamine ont entamé une recherche pluridisciplinaire sur l’évolution institutionnelle en cours chez Smart, en mettant sur pied un « processus d’enquête sociologique et juridique ». Leurs travaux, qui se sont étalés sur un an et demi, ont donné lieu à plusieurs articles et à un volumineux rapport sociologique final intitulé : Pratiques et organisation du travail démocratique chez Smart. Nous proposons ici une synthèse de ce document, rédigée par les auteurs eux-mêmes.
L’enjeu de leur enquête était de saisir les intentions de Smart telles qu’elles sont comprises et vécues par ses membres-utilisateurs. Comme ils l’écrivent, ils appréhendent cette entreprise « comme une ‘capacité collective’, au sens où elle cherche à rendre ses travailleurs-utilisateurs capables d’exercer individuellement et collectivement leur autonomie ». Ils analysent le passage de Smart en coopérative comme « une tentative d’institutionnalisation de cette dynamique, une reconnaissance explicite du caractère politique du travail et de la nécessité de le voir pris en charge par une organisation démocratiquement gouvernée ».
Au-delà de Smart, ils proposent une réflexion stimulante sur les enjeux de la démocratie en travail au sein de l’entreprise.
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