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François Pichault

Homme
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Domicile : 5 rue du ruisseau 4122 Plainevaux
Professionnel : LENTIC, Bd du Rectorat B51 4000 Université de Liège au Sart Tilman
Catégorie B



Votre métier, votre activité :

Docteur en sociologie, j’enseigne à HEC-Liège et dirige le LENTIC, centre de recherche-action centré sur les aspects organisationnels et humains liés aux processus de mutation au sein du marché du travail. Je suis également professeur associé à ESCP-Europe, à Paris.
Je viens de coordonner une recherche interdisciplinaire sur la « flexicurité » qui s’est achevée en 2016. Avec le LENTIC, j’ai entrepris plusieurs recherches-actions sur des entreprises employant des travailleurs au projet.

Que pouvez-vous apporter au projet Smart ? Quelles sont les compétences et expériences que vous souhaitez apporter au sein du conseil d’administration ?

Analyse, réflexions théoriques, modèles, benchmark, regard critique.
Je peux apporter des analyses et des réflexions théoriques propres à mon activité académique. Mes connaissances du monde de l’entreprise me permettent en outre de proposer des comparaisons entre divers modèles ainsi que du benchmark c’est-à-dire un étalonnage pour mesurer diverses performances. Et bien sûr, un regard critique n'est jamais superflu.

Pourquoi vous présentez-vous au conseil d’administration ?

J'étudie, avec l'équipe du LENTIC, la croissance de Smart depuis des années dans le cadre de mes recherches sur la sécurisation des parcours professionnels "non standards". En dehors d’un regard purement académique, je pense pouvoir contribuer à la discussion sur les choix stratégiques qu’opère la structure, sur la manière dont elle répond aux critiques qui lui sont adressées et sur les développements qu’elle envisage.

Comment voyez-vous Smart dans le futur ? Quelle est votre vision à terme du projet ?

Smart va probablement continuer à devoir gérer sa croissance rapide dans un contexte de réformes du marché du travail. Le développement à l'international (et en Flandre) semble également un grand défi. L’actuelle orientation vers le projet coopératif me semble intéressante mais elle ne permettra sans doute pas de faire l’économie d’une réflexion stratégique sur les relations avec les partenaires sociaux. Je suis particulièrement sensibilisé à ces questions dans le cadre du projet I-Wire, un projet de recherche européen que je co-anime avec des chercheurs italiens (et auquel Smart participe) et qui se centre précisément sur les nouvelles formes de dialogue social pour les travailleurs autonomes.