Une analyse de Steve Bottacin, publiée le 20/1/2013

Thèmes: #Economie de la culture, #Précarisation

Quel que soit son domaine d’expression, l’artiste contribue au renouvellement permanent de l’offre de l’offre créative. Celle-ci alimente un marché de biens et services considérable, en perpétuel mouvement, selon une rotation accélérée des produits propre à notre société consumériste. Consciemment ou non, l’artiste (et plus largement le « créatif ») s’insère dans une chaîne de production ininterrompue de nouveaux contenus, ou de nouvelles expériences susceptibles de séduire des acheteurs et de générer des profits. Maillon essentiel de cette chaîne, il en est aussi, bon gré mal gré, le maillon faible, contraint, le plus souvent de « faire beaucoup avec peu ». Comment générer un nouveau rapport de force qui lui soit plus favorable, se demande Steve Bottacin.