L’autoédition (1/2). Des pratiques alternatives
Une analyse de Quentin de Ghellinck, publiée le 20/1/2013
Thèmes: #Edition
Le développement des technologies numériques bouleverse le marché du travail dans tous les secteurs. Parmi les évolutions qui affectent en particulier les métiers de la création figurent la fragilisation accrue des intermédiaires et une tendance croissante à l’autoproduction. Le monde du livre n’échappe pas à ce mouvement d’ensemble et les initiatives d’autoédition se multiplient.
Ce premier article consacré à l’autoédition examine, à partir de l’expérience vécue par différents auteurs, comment cette pratique, qui nécessite de multiples aptitudes, peut s’avérer être une manière d’explorer des voies singulières – en renouant avec un savoir-faire artisanal, en imaginant de nouveaux circuits de diffusion.
Même si ces démarches ont leurs limites, du côté de la commercialisation en particulier, elles ont le mérite de rappeler que ce qui fait la valeur première d’une œuvre, ce n’est pas l’argent qu’elle rapporte, mais le sens qu’elle génère.
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