Je suis administrateur délégué de Smart, et donc en charge de la gestion quotidienne de l’ensemble des entités regroupées au sein de Smart.
Je suis le garant de la mise en œuvre effective du projet stratégique Smart 2020 qui émane du processus participatif Smart in Progress.

Il est difficile pour moi de considérer comme différent mon rôle au sein du futur CA de Smart Coop de celui d’administrateur délégué du groupe Smart que j’occupe depuis 3 années. Au-delà de mon expérience de dirigeant d’entreprise sociale, ce que je souhaite le plus partager est mon enthousiasme dans la concrétisation d’une ambition de transformation sociale qui peut permettre d’améliorer considérablement la situation d’un nombre toujours plus croissant de travailleurs autonomes.
Je crois beaucoup à la force du collectif et j’adore travailler en équipe, je suis certain que les différences de personnalités et de parcours qui se retrouveront au sein du nouveau conseil d’administration de Smart Coop nous permettront de continuer de porter haut l’ambition de Smart.

A mon arrivée en 2014, ma première préoccupation fut d’établir une rigueur de gestion permettant de préserver l’indépendance du projet. Ma deuxième préoccupation fut de lancer une nouvelle dynamique de projet basée sur un renforcement de la participation de toutes les parties prenantes (membres, personnel, clients, fournisseurs, partenaires associatifs…) dans la définition du projet (Smart in Progress) et maintenant dans la mise en œuvre effective du projet (Smart 2020).
Bien que déjà membre du CA de Smart Coop en tant que fondateur, je souhaite participer au jeu démocratique et soumettre ma candidature au vote de l’ensemble des sociétaires. Je pense être en mesure d’apporter au sein du CA l’expérience de l’animation d’organisations coopératives et plus particulièrement des différentes parties prenantes : chacune peut à la fois conserver des intérêts particuliers et en même temps être en capacité de se retrouver autour d’un but commun.

Smart s’inscrit dans un nouveau rapport au travail et aux modes de production, basé sur un système de valeurs qui n’est pas confisqué par le culte du profit individuel.
Je suis persuadé que la majorité des gens espère tirer une satisfaction de leur travail qui dépasse le simple fait d’en tirer un revenu : beaucoup ne veulent plus seulement « subir ou supporter un travail » mais souhaitent « agir » en amont afin de trouver les conditions permettant un travail digne, beau et passionnant.
SMart doit continuer à être créatif, inventif, disruptif pour offrir un cadre d’expérimentation concrète aux nécessaires évolutions des modes de production économiques, sociaux et culturels.
Dans mon ouvrage « Refaire le monde du travail…une alternative à l’ubérisation de l’économie » paru fin 2016, je ne tente pas seulement d’apporter une vision prospective de l’évolution du travail et de l’économie, mais je souligne aussi l’intérêt de poursuivre les expériences de coopératives ouvertes de travail.