Je suis artiste plasticienne de formation, avec comme spécialité le bijou contemporain. J'ai participé à de nombreuses expositions et salons professionnels en Europe. Depuis la fin des beaux arts, j'ai toujours organisé des expositions collectives. Depuis 11 ans, j'ai créé l'asbl LA VITRINE pour la promotion des arts, des arts appliqués de la mode et du design. Je trouve mon équilibre entre les moments de création solitaire et l'énergie que je puise dans le travail en collectif. Pour moi l'un ne va pas sans l'autre.

J'ai aussi bien l'expérience de l'artiste que celle du gestionnaire, et du donneur d'ordre occasionnel. J'aime écouter les gens, synthétiser les idées et rechercher leurs cotés universels. Je trouve mon équilibre entre les moments de création solitaire et l'énergie que je puise dans le travail en collectif. Pour moi l'un ne va pas sans l'autre. J'aime les débats constructifs, la recherche théorique, mais rien ne remplace l'action et le fait d'assumer des choix et de trouver les solutions pour les mettre en pratique. Voila l'idée que j'ai de l'ambassadeur de Smart et pour laquelle j'ai envie de continuellement compléter mes compétences en prenant part au conseil d'administration.

L'évolution de Smart. J'aime participer à la recherche d'un nouveau mode de fonctionnement auquel je veux apporter mon expérience et mes utopies. Depuis des années, je répond aux questions des jeunes professionnels qui me questionnent sur mon statut et je discute avec mes confrères réunis par le MAD ou le WCC. Je me suis improvisée ambassadrice de Smart et je pense qu'il est temps de professionnaliser ce mandat.
D'autre part, j'ai parfois exprimé mon mécontentement à la vue de brochettes masculines sur le podium des conférences. Râler n'est pas suffisant ; parce qu'il faut des femmes pour une représentation équitable des membres, je présente ma candidature...

Pour ma part je rêve une belle croissance pour Smart, avec un savent mélange de rigueur administrative, de souplesse créative dans sa forme structurelle, sans oublier un fond de militantisme qui date des origines et ne doit pas disparaitre. Le passage à la coopérative me semble une bonne étape dans cette évolution. A l'heure où nous parlons de travailleur autonome, de flexibilité, du tout ordinateur, la coopérative et son fonctionnement humain me semblent primordial comme outils de rassemblement dans la recherche de nouvelles formes de dialogue social pour les travailleurs autonomes.