L’arène ou le maquis ?
Une analyse de Eric Smeesters, publiée le 24/6/2014
Thèmes: #Conditions de travail, #Résistances, #Valeur de l’art
Exercer le métier d’artiste, c’est tôt ou tard descendre dans l’arène. Qu’on le veuille ou non, ce métier s’apparente par certains aspects à celui de gladiateur. Une scène, un public, des puissants, des lauriers, des gagnants, des perdants. A celles et ceux qui s’y aventurent la fleur au fusil, on rétorque vite que cela n’est pas propre à l’art, que la compétition est généralisée et surtout que la fin justifie les moyens. C’est pourtant là qu’il faut reprendre la réflexion et (se) reposer les mêmes éternelles questions. Pas sûr que le contexte actuel nous conduise aux mêmes réponses. Lâcher le métier d’artiste et prendre le maquis pourrait bientôt constituer pour certains une alternative sérieuse, qui leur permettrait de rester en phase avec l’essence même de leur démarche, et pas seulement une échappatoire aux règles imposées par l’arène.
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